L'enjeu
A.D - PDG d'une PME de mécanique en Picardie (fournisseur de rang 1 aero, auto, ...)
Développer des solutions spécifiques concurrentes et exclusives extrêmement coûteuses pour une filière constituerait un véritable handicap concurrentiel ainsi qu'un frein à la compétitivité des PME, généralement intersectorielles.
Entreprise numérique
Nouveau mode de conception des produits ou
changement d'organisation de la chaîne de production, le succès des
grands programmes industriels ( auto, aero, TP ...), ne doit rien au
hasard. Les exigences des marchés et la compétition accrue poussent les
entreprises manufacturières à imaginer des méthodes de travail pour
réduire les coûts et les délais de développement de produits de plus en
plus personnalisés. Et, souvent, à installer de nouveaux outils. Dans le secteur de l'aérospatiale et de la défense, pour
améliorer la compétitivité de leur chaîne logistique, tous les
principaux industriels (Airbus, Boeing, Dassault, Snecma, Thalès,
etc.) mettent en oeuvre des modes de travail numériques avec leurs
fournisseurs. Mais ces démarches étant menées de manière indépendante,
l'hétérogénéité des solutions adoptées risque d'empêcher l'intégration
simple et complète des chaînes logistiques du rang 1 au rang n.
Développer
des solutions spécifiques concurrentes et exclusives extrêmement
coûteuses pour une filière constituerait un véritable handicap
concurrentiel. Alors que l'adoption de standards sectoriels pour
l'ensemble des filières industrielles favoriserait le développement de
la compétitivité des PME, généralement intersectorielles. Et donc la
richesse de nombreux territoires.
Les sous-traitants et
équipementiers de rang 1 fournissent des efforts permanents pour
utiliser les nouveaux outils transactionnels et, ainsi, respecter et
tenir les standards de coûts, de qualité, de délais et de réactivité
imposés par leurs donneurs d'ordres. Mais les PME-PMI peinent à suivre
le mouvement. Pourtant, pour ces petites entreprises, l'enjeu majeur
consiste à s'inscrire dans ces chaînes de valeur collectives verticales
entre donneurs d'ordres et sous-traitants ou horizontales en
partenariat ou en cotraitance pour une offre élargie, plus riche,
modulaire et complémentaire. Les entreprises qui n'auront pas adapté
leur organisation à ces nouveaux modes de travail seront, de facto,
exclues de ces programmes, condamnées à terme, incapables, par exemple,
de recevoir des commandes de leurs clients, quel que soit par ailleurs
leur savoir-faire..
Pour toute information: team@ticpme2010.fr, 01 53 43 82 70
Last modified 2006-10-10 06:42 AM