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e-Catalogues

documents présents sur le CD

TIC PME Groupe thématique e-Catalogues

Ministère de l’économie, des finances et de l’emploi – Direction Générale des Entreprises

Le groupe thématique e-Catalogues du Programme TICPME du Ministère de l’économie, des finances et de l’emploi a rassemblé, sous l’égide de GS1 qui en était la principale organisation responsable, un nombre important de documents et d’avis d’experts, ainsi que les normes et standards traitant des catalogues électroniques.

Bilan des travaux du groupe thématique catalogues électroniques.

Le groupe s’est réuni à deux reprises afin de traiter d’abord des catalogues électroniques en général puis des catalogues électroniques industriels.

Ces derniers posent en effet des problèmes particuliers car ils font l’objet d’utilisations par des logiciels très différents, à savoir d’une part les logiciels de gestion de production ou ERP (PeopleSoft, SAP par exemple) et d’autre part les logiciels de conception assistée par ordinateur (Catia de Dassault Systems par exemple).

Dans les deux cas, l’information contenue dans les catalogues électroniques a lieu d’être échangée et la notion d’e-Catalogue s’impose donc.

Compte tenu du cas particulier que représentent les catalogues de produits utilisés dans l’industrie manufacturière, leur gestion électronique suppose que soit créée une matrice dont deux vues, produites à la demande, permettent aussi bien d’alimenter les logiciels de CAO, qui ont besoin d’exploiter la représentation géométrique des produits, que les logiciels de gestion des chaînes d’approvisionnement qui n’en ont le plus souvent que faire ne retenant que certaines propriétés des produits catalogués, essentiellement les propriétés utilisées par les services logistiques.

Le groupe s’est consciemment abstenu de traiter des travaux relatifs à la gestion du cycle de vie des objets complexes (automobiles, avions) lesquels sont composés de produits élémentaires (« parts » en anglais).

Il s’est contenté de traiter des différentes facettes de la gestion électronique des catalogues, ce qui n’est déjà pas trivial.

Il a considéré les façons suivantes d’envisager de traiter des produits au moyen de catalogues électroniques (énumération illustrée à partir d’un extrait d’une présentation de Raymond Betz) :

Les Propriétés d’un produit : ex Mesure de la pression atmosphérique

La Description du produit : Baromètre ayant les propriétés suivantes :

  • Pression atmosphérique mesurée (minimum, maximum)
  • Type de jauge de la pression
  • Longueur
  • Couleur ….

Dictionnaire : Baromètre, Thermomètre, Pédomètre, Compteur de vitesse…le dictionnaire énumère les propriétés de chaque produit. Les dictionnaires rassemblent des familles de produits

Classification : exemple tiré de la classification eCl@ss

27-20-06-11 >Automatisation>Métrologie>Jauge de mesure de pression >Baromètre

Le problème que pose le choix d’une classification est difficile à résoudre. Les experts estiment qu’il n’existe pas de classification optimum et que leur valeur est liée aux arguments qu’elles retiennent et leurs défauts aux arguments qu’elles ne retiennent pas. Pour ce motif, l’ECCMA (Electronic Commerce Code Management Association) utilise une codification eOTD qui est liée aux principales classifications donc indépendantes d’elles (Annexe 3).

Catalogue : Baromètre anéroïde pour bateaux; Laiton etc..; Ca.1910; Diamètre à la base 6 3/4“; Prix: 425 €

Transactions : Les catalogues électroniques donnent des informations relatives à des produits simples (boulons) ou complexes (démarreur).

Ces produits doivent être créés, peuvent être modifies, sont au bout d’un certain temps retirés. Les catalogues électroniques doivent donc disposer d’un jeu de transactions électroniques permettant de maintenir un catalogue à jour, soit sur une plateforme, soit dans une partition d’un logiciel de CAO ou d’ERP se “nourrissant” de tels catalogues.

Les Nations Unies viennent de produire un BRS (spécification des besoins d’affaires) qui est référencé dans la librairie du programme TIC PME - BRS Cross Industry Catalogue-20060511. Ce document BRS propose un jeu de transactions destinées à gérer un catalogue électronique et il est souhaitable qu’il devienne l’objectif de convergence des autres jeux de transactions.

D’autres jeux de transactions électroniques de gestion de catalogues sont aujourd’hui utilisées et sont produits par :

  • GS1 pour les catalogues de biens de consommation
  • UBL (OASIS)
  • Rosettanet : PIPs (e-Docs) du programme Rosettanet relatifs à la gestion des catalogues de composants
  • BME Cat, d’origine allemande, pour la gestion des catalogues industriels

Relativement à ces différentes facettes (ou niveaux) de la gestion des catalogues, il existe un ensemble de normes ou de standards de facto qui font parfois l’objet d’utilisations conformes, mais aussi d’utilisations « interprétées » et qui sont parfois ignorés. La figure ci-dessous résume les niveaux de standardisation de la gestion des catalogues électroniques.

L’examen critique de ces normes et standards produits par ISO, CEN, UNCEFACT, GS1, OASIS, Rosettanet a fait l’objet d’une analyse qui a été proposée par un consultant Raymond Betz.

Très récemment, le CEN a relancé l’atelier eCat (pour e-Catalogues ou catalogues capables d’être utilisés dans le cadre d’échanges électroniques : consultation, soutirage ou « download »), diffusion automatique totale ou partielle suivant une souscription).

Cet atelier a produit six contributions (CEN Workshop Agreements) et a engagé de nouveaux travaux que le lecteur est invité à suivre au cours des mois à venir.

Ces travaux concernent :

  • la définition de lignes directrices pour établir un serveur de propriétés de produits (Guidelines for the design, implementation and operation of a product property server). Un CEN Workshop Agreement sera publié en 2009.
  • La création d’un groupe dédié à l’interopérabilité des dictionnaires électroniques de produits et des systèmes de classification (Focus Group on Interoperability of Computer-sensitive product dictionaries and classification systems).

Au niveau ISO, un groupe de travail (ISO TC184 SC4 – WG2) s’occupe de définir un standard d’échanges de données catalogues ; les travaux en cours en sont au stade du vote sur deux propositions, la norme ISO 29002 et le standard plus complet OntoML d’échanges de données XML.

Cette note ne peut donc que conclure provisoirement les travaux du groupe thématique Catalogues électroniques.

Pourtant, elle doit faire quelques observations et proposer des recommandations.

Recommandation 1 : Tout projet d’échanges électroniques de données se doit de prendre en compte dès l’origine la dimension catalogue électronique des produits qui feront l’objet de commerce électronique.

En effet, à quoi sert-il d’échanger des données sur les produits si ces données ne sont pas reconnues et traitables de part et d’autre par les applications informatiques.

Recommandation 2 : L’acte 1 d’un contrat d’interopérabilité devrait donc être de s’accorder sur les conditions de l’échange des données sur les produits qui feront ensuite l’objet de transactions de commerce électronique sur ces produits : commandes, avis d’expédition, factures. Par conditions de l’échange nous entendons d’une part les conditions d’accès aux informations des catalogues (protocoles, sécurité, gestion des droits) et d’autre par les transactions utilisées : création d’un produit, modification d’un produit, retrait d’un produit, souscription etc.

Recommandation 3 : Un catalogue de produits doit contenir les informations nécessaires en vue de retirer le meilleur parti de l’échange électronique. Il doit donc au préalable définir quelles sont ces informations, et principalement celles relatives aux propriétés des produits.

Il est également nécessaire de disposer des informations relatives aux caractéristiques de colisage, aux dimensions des emballages pour traiter convenablement des flux logistiques, des mises en rayon etc..

Chaque projet doit donc se soucier de traiter des différentes facettes de la gestion de ses catalogues électroniques telles qu’énumérées ci-dessous et plus amplement décrites dans les fichiers du CD ROM que l’on retrouve par ailleurs dans la librairie du programme TIC PME sur le site http://www.ticpme2010.fr

Recommandation 4 : Les catalogues électroniques sont au principe des systèmes d’échanges électroniques puisqu’ils servent à aligner les systèmes de traitement de l’information des vendeurs et des acheteurs. Mais il est aussi possible d’utiliser les catalogues électroniques au stade de la recherche d’un fournisseur (e-sourcing) et au stade de la mise en concurrence (e-auctions et e-procurement). Un rapport a été récemment produit en ce sens à la demande de l’Union Européenne et il sera important d’en suivre la mise éventuelle en application. Le rapport est inséré dans le CD ROM et dans la librairie (http://www.ticpme2010.fr) dans le dossier eProc.

Observations, constats

Un des constats que le groupe a pu faire fut le suivant.

Ce n’est que récemment que le monde des catalogues des produits destinés aux consommateurs, fortement charpenté par les travaux très complets de GS1, reconditionnés par UNCEFACT et celui des catalogues industriels se sont rapprochés.

Leur vie antérieure séparée se traduit encore par des divergences notables que la présente note ne traite pas à fond.

Le standard de facto BME Cat propose – par exemple – une transaction nommée Price Formula qui permet de gérer automatiquement l’évolution du prix d’un produit.

Une autre transaction (Voir fichier bmecat_2005_IntegratedProcurementPoint_en Page 12 § 3.1.1.) propose un moyen d’interaction entre une application d’un client et celle de son fournisseur permettant au premier de traiter ses besoins de consultation de catalogue sur l’application de gestion de catalogue de son fournisseur (cf schéma ci-dessus). Il y a là un fonctionnement en mode de type Web service, version « Publication de Web service » telle que décrite par le groupe thématique Architecture technique.

De plus, il est évident, et il ne pouvait en être autrement, que les travaux BME Cat n’ont pas pris en compte les travaux UNCEFACT, puisque antérieurs à ceux-ci, si bien que nombre de notions et de groupes de données de BME Cat – nous en citons quelques uns en annexe - ne font aucunement référence à la Librairie de composants d’UNCEFACT (CCL V7). Toutefois, deux concepteurs du standard de facto BMECat ont participé aux travaux du groupe de travail ayant élaboré les Core Components du CEFACT dans le domaine des catalogues. On peut donc supposer qu’une adéquation à UNCEFACT sera proposée lors d’une prochaine version de ce standard.

En résumé : Que doivent faire les projets e-Business ?

  1. Ils doivent avoir recours le plus possible aux normes et standards de jure (la norme ISO 13584 notamment). Celle-ci est cependant assez complexe et sa simplification ou sa présentation sous une forme plus accessible à des chefs de projets reste à faire.
    Un soutien technique des chefs de projets pourra donc se révéler nécessaire, sauf dans les cas où les catalogues à utiliser sont à l’évidence très simples à concevoir.
  2. La question des classifications est délicate. Il est douteux qu’il existe jamais une bonne classification, et l’existence de multiples critères de classifications impose des choix qui sont .. autant d’exclusions.
    Néanmoins il est sage de considérer les classifications existantes d’autant plus que les gestionnaires de ces classifications se parlent (eCl@ss et GS1 par exemple). Ces gestionnaires sont là pour apporter leurs conseils et leurs expertise.
  3. En ce qui concerne les transactions, les solutions de référence devraient logiquement être celles d’UNCEFACT.
    Cependant elles n’ont été élaborées que récemment et il n’existe pas de transactions implémentables.
    Nous en sommes donc encore au stade de la spécification des besoins.
  4. En ce qui concerne les produits de consommation, les mécanismes définis et utilisés par GS1 semblent les plus adaptés à tout projet traitant de l’échange électronique de ces produits. Cette recommandation nous semble d’autant plus sage que GS1 joue un rôle important dans les travaux UNCEFACT et y apporte le résultat de son expérience et de son expertise. Malheureusement, la structure des données de GS1 n’est pas conforme au standard international ISO 13584. Un ajustement paraît nécessaire.
    Les solutions GS1 sont par ailleurs opérationnelles et certains projets TICPME les utilisent depuis plusieurs années (Tracenet).
  5. Pour des catalogues industriels, les solutions sont à chercher dans une association de standards qui sont d’origines diverses, française (ISO 13584/pLIB, et ses outils pour les dictionnaires), mais surtout allemande (eCl@ss et BMECat – standards de facto – pour les classifications et les catalogues).
    N’oublions cependant pas les travaux conduits aux Etats-Unis par l’ECCMA c'est-à-dire l’Electronic Commerce Code Management Association. Ces travaux ont abouti à la production très récente – novembre 2007 - d’une abondante série de spécifications listées en annexe 2 qui proposent une gamme d’outils destinés à la gestion des catalogues industriels. Le champ d’application des standards de l’ECCMA est principalement celui des fournisseurs de biens et de services destinés aux armées de l’OTAN. Couvrant de nombreux aspects de la gestion des catalogues industriels, ces travaux doivent naturellement être rapprochés et comparés aux travaux équivalents d’UNCEFACT, de GS1 et des organisations européennes telles que BME Cat. L’importance du travail de comparaison conduit à proposer la mise en place d’un groupe de travail qui sera chargé de faire un bilan comparatifs des travaux portant sur les catalogues électroniques faits par UNCEFACT, GS1, BME Cat/e-Cl@ss, ECCMA.
    On recommandera en tout état de cause que ces standards de facto tiennent le plus grand compte des travaux UNCEFACT afin que s’achève, avec le temps, le rapprochement conceptuel entre catalogues de biens de consommation et catalogues de produits industriels, entre catalogues de l’industrie et catalogues des acheteurs militaires.
  6. Cependant il faut être conscient que le marché propose des solutions opérationnelles (Traceparts, Cadenas, PoetSoftware, Paradine). Il serait souhaitable que ces solutions envisagent un alignement progressif sur les standards lorsque ce n’est pas encore le cas.

Enfin, et ce sera la remarque de conclusion : il serait utile de considérer comment s’opère la gestion des produits dans les logiciels de CAO avec les modules tels qu’Enovia ou Windchild comparée à ce qu’est la gestion des produits dans les catalogues électroniques.

Ces derniers alimentent en effet les modules des logiciels de CAO et ceux-ci ajoutent ensuite bien des informations pour traiter les applications PLM et PLCS (cycle de vie des produits).

Annexe 1

Extraits de BME Cat correspondant à des diagrammes de classe existant également dans UNCEFACT

CONTACT_DETAILS

Annexe 2

Travaux de l’Electronic Commerce Code Management Association

Annexe 3

Created by Admin AFNeT
Contributors :
Last modified 2008-02-05 02:16 PM
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